- HISTOIRE DES MARQUE : RAMI-JMK
- CIJ
- JOUET SÉSAME
-
Les miniatures Rami sont liées à trois personnes :
- J pour M. Jarry, ancien de la société Quirin (quiralu).
- M pour Henri Malartre de Lyon, récupérateur de pièces détachées d'automobiles anciennes et propriétaire du château de la Rochetaillée qui abrite un musée de l'automobile, ou l'on peut observer la collection complète des miniatures Rami.- K pour M. Koch qui travail dans l'industrie du textile.
C'est ainsi que la rencontre de ces trois personnes fait naître la société JMK.
Le nom commercial pour la fabrication des voitures miniatures sera R.A.M.I.
(Les Rétrospectives Automobiles Miniature).
La fabrication des prototypes est réalisée à Villeurbanne par M. Rivoire. Ces derniers étant conçus en bois, constituent de véritables pièces de collection.
La réalisation des moules est confiée à une société d'Oyonnax dans l'Ain, et la fonderie à la société SIMEB à Fougerolles.Le montage est donné en sous traitance à de nombreuses familles de Lure et alentours, siège de l'entreprise.
Du premier modèle de la marque, le taxi de la Marne de Renault au dernier, la Mercedes SSk de 1927,
au total JMK aura produit 40 modèles différents.
En 1967, à la mort de M. Koch et au départ à la retraite de M. Jarry, la société commence à s'essouffler.
C'est en 1969 qu'elle fermera définitivement ses portes.
- J pour M. Jarry, ancien de la société Quirin (quiralu).
- M pour Henri Malartre de Lyon, récupérateur de pièces détachées d'automobiles anciennes et propriétaire du château de la Rochetaillée qui abrite un musée de l'automobile, ou l'on peut observer la collection complète des miniatures Rami.- K pour M. Koch qui travail dans l'industrie du textile.
C'est ainsi que la rencontre de ces trois personnes fait naître la société JMK.
Le nom commercial pour la fabrication des voitures miniatures sera R.A.M.I.
(Les Rétrospectives Automobiles Miniature).
La fabrication des prototypes est réalisée à Villeurbanne par M. Rivoire. Ces derniers étant conçus en bois, constituent de véritables pièces de collection.
La réalisation des moules est confiée à une société d'Oyonnax dans l'Ain, et la fonderie à la société SIMEB à Fougerolles.Le montage est donné en sous traitance à de nombreuses familles de Lure et alentours, siège de l'entreprise.
Du premier modèle de la marque, le taxi de la Marne de Renault au dernier, la Mercedes SSk de 1927,
au total JMK aura produit 40 modèles différents.
En 1967, à la mort de M. Koch et au départ à la retraite de M. Jarry, la société commence à s'essouffler.
C'est en 1969 qu'elle fermera définitivement ses portes.
Henri Malartre : 1905 - 2005
Musée de l'Automobile Henri Malartre
645 rue du Musée
69270 Rochetaillée-sur-Saône
Les origines du Château remontent au milieu du XIIème siècle.
Henri Malarte acquiert le château de
Rochetaillée en 1959 et fonde le premier musée automobile en France.
En 1972 celui-ci devient musée
de la Ville de Lyon.
CIJ - Compagnie industrielle du jouet
L'histoire débute véritablement en 1878. Mais l'entreprise prend son nom officiel de CIJ, Compagnie industrielle du jouet, en 1927. Elle acquiert ses lettres de noblesse lorsque Fernand Migault, le fils d'Albert, reprend l'entreprise. Ce passionné d'automobiles est à l'origine du contrat réalisé avec André Citroën.Des jouets de bazar
Tout commence en 1878. Albert Migault fabrique des montres jouets et des parures de poupées. Son entreprise est située à Paris. En 1900, il se lance dans la fabrication de jouets mécaniques. Il s'inspire des automates réalisés par Fernand Martin et Charles Rossignol. C'est en 1910 qu'il présente son New Circus, composé de plusieurs pièces avec des personnages en tôle (acrobates, clowns…). Chaque automate est habillé de tissu. La Grande Guerre met provisoirement fin à la fabrication de ces jouets de bazar. Une nouvelle orientation est prise après la guerre pour relancer les activités de l'entreprise. En 1919, Fernand, le fils d'Albert, reprend l'entreprise familiale.
Les jouets Citroën
En 1922, il propose à André Citroën de fabriquer des répliques des voitures vendues par les usines du Quai de Javel. Le fondateur de la marque Citroën, innovateur en matière de publicité, profite de l'occasion pour faire la promotion de ses automobiles par le jouet. Un contrat d'exclusivité débouchant sur un accord de fabrication est signé entre Citroën et la
SA Migault pour construire les jouets Citroën. Pour honorer ce contrat, la famille Migault fait appel à Marcel et Georges Gourdet. Ils apportent une usine, des capitaux et leurs connaissances techniques. La production massive des fameux jouets Citroën commence à Briare, dans le Loiret.
Le premier jouet Citroën est commercialisé en 1922, la Citroën Type A taxi. Sa coque est en bois et ses ailes en tôle. Un an plus tard, avec la sortie de la B2, plus de bois, les modèles sont tout en tôle ; dans un premier temps, elle est vendue sans moteur. Un moteur à ressort mettra par la suite en mouvement cette magnifique réalisation aux portes ouvrantes. Ces jouets de 40 cm de long sont d'un réalisme incroyable pour l'époque. Le traitement de la tôle est centralisé dans les ateliers de la route d'Ousson alors que le bois est fourni par l'usine de la Chapelle d'Angillon. C'est dans les ateliers de tôle que sont réalisées toutes les opérations d'emboutissage, de soudure, de peinture et de dorure. En 1923, les ateliers Migault dénombrent sept salariés plus le personnel dirigeant.
Fort du succès des jouets Citroën, Migault se lance dans la reproduction de diverses autres marques automobiles. En 1925, la sortie de l'Alfa Roméo P2 de grand prix initie une série de nombreux autres modèles. Cette Alfa Roméo, aux freins et à la direction fonctionnelle, reste un modèle emblématique de la qualité de production des ateliers Migault. Et sa taille importante de 60 cm est particulièrement impressionnante.
La 5 CV Citroën, plus familièrement appelée Trèfle, est le troisième modèle Citroën à avoir le privilège d'être réduit. Au fur et à mesure de la sortie des nouveaux modèles Citroën, la liste des jouets proposés aux enfants des clients s'agrandit. Ces fidèles répliques de la voiture de papa seront autant commercialisées dans le réseau Citroën que dans les grands magasins.1927 : naissance de CIJ
En 1927 est créée la CIJ (Compagnie industrielle du jouet). L'entreprise acquiert ses lettres de noblesse l'année suivante, grâce à la présentation de la Citroën B14G faux cabriolet, de couleur rouge et or. Dotée d'une carrosserie fermée par un toit fixe reproduisant une capote fermée, ce modèle est à l'échelle 1/15ème. A la fin des années 1920, les jouets Citroën adoptent la formule qui avait assuré le succès de Meccano, les boîtes de construction. Plusieurs modèles sont proposés à la vente. Des camions et camionnettes viennent compléter le catalogue des jouets Citroën. Désormais, CIJ est en mesure de proposer toute la gamme des vraies Citroën.
La situation commence à se dégrader au début des années 1930. André Citroën cherche des fonds auprès des banques afin de s'engager totalement dans la production de masse. Cette recherche de capitaux a une conséquence sur les jouets : elle en diminue la taille. L'échelle approche le 1/24. La SA Migault intensifie parallèlement sa fabrication d'autres modèles afin de se diversifier.
De plâtre et de farine
La réduction des coûts chez Citroën contribue à l'utilisation de nouveaux matériaux permettant des réalisations plus petites. C'est la première fois que l'on voit apparaître des jouets au 1/43. En matière dite "plâtre et farine", la Rosalie des records fait parler d'elle en 1933. Les jouets Migault de "plâtre et farine" sont cependant plus fragiles. Ceci explique le peu d'exemplaires qui nous sont parvenus.
En 1935 c'est la fin des jouets Citroën. Pour gérer la faillite de Citroën, la famille Michelin ordonne l'arrêt de la fabrication des jouets.
En 1935, délaissée par les frères Michelin, CIJ propose tout naturellement ses services à Louis Renault. Ce dernier profite de l'aubaine en proposant ses propres répliques à la vente. La Nervasport 28 CV des records, "de plâtre et farine", en est la plus belle réalisation. Sa fabrication s'étalera de 1935 à 1940, alors que seront proposés des jouets composés de différents matériaux.Le terme "plâtre et farine" fut attribué aux autos miniatures de CIJ alors que le terme exact est "plastiline", on doit
ce procédé à Monsieur Bapterrosses, céramiste, devenu actionnaire chez CIJ, qui eut l'idée de fabriquer
des miniatures à petit prix en argile.
Le zamac
En 1949, CIJ lance ses premières réalisations en Zamac. Ces miniatures n'ont plus les fastes d'antan. Mais elles permettent à CIJ de redevenir compétitive. Le premier modèle est la De Rovin. Il répond aux Dinky Toys et autres Solido. Ces modèles en zamac ont été créés et fabriqués sous la marque CIJ de 1950 à 1960 (une quarantaine de moules différents) puis sous la marque CIJ-Europarc de 1960 à 1967 (environ trente moules différents). Un contrat avec Renault permet à CIJ de sortir quasiment tous les modèles du constructeur national en même temps que les originaux. La 4CV, la Dauphine, la Frégate, l’Étoile filante des records et la Prairie sont proposées.
Pour accroître sa rentabilité, CIJ lance la gamme Europarc. Ses variantes bi tons permettent de réutiliser des moules déjà amortis. Dans les années 1960, la mode des jouets électriques arrive chez CIJ.
Quelques modèles en plastique sont proposés pour s'engager dans les jouets à bas prix. C'est le cas par exemple de la Dauphine puzzle présentée comme cadeau de la marque Bonux ou des modèles au 1/24 comme l'Amphicar. Ce n'est pas la sortie de l'ultime modèle l'Ami 6 qui changera le cours des choses. Malgré l'acquisition de la marque JRD en 1963, CIJ récupéra une certaine quantité de pièces plus ou moins complémentaires de sa gamme. Il s'agit surtout de carrosseries qui seront pour la plupart peintes chez CIJ, il en découlera une production de faible quantité, principalement en 1967, une dizaine de modèles aux échelles aussi disparates que celle de CIJ.
Les micro-miniatures et auto-puzzleConcurrence oblige, CIJ s'est lancée dans la fabrication de miniatures à petite échelle.
Pour cette série de micro-miniatures l'échelle est encore diverse.
Les modèles tout en zamac, y compris les roues sont très rustiques. Les miniatures sont vendues dans un étui en plastique transparent, cylindrique ou rectangulaire.
Des modèles ont même été vendus sous forme de porte-clef.M 1 : Renault 150 cv autobus de la RATP, avec châssis, vert et crème échelle 1/160ème.
M 2 : Peugeot 403 sans châssis noir, échelle 1/88ème.
Existe en porte-clef, référence M 52.
M 2 : Peugeot 403 avec châssis en tôle, gris claire, vert clair et chromé, échelle 1/88ème.
M 3 :Renault 120 cv fourgon, gris et rouge, vert et rouge ou rouge et gris, échelle 1/135ème.
M 4 : Renault 120 cv benne, vert et argent, crème et rouge, crème et vert ou bleu et orange, échelle au 1/135ème.
M 5 : Panhard 4HL citerne, rouge et argent, échelle 1/135ème.
M 6 : Renault 1000kg ambulance sans châssis, blanc échelle 1/110ème.
Renault 1000kg ambulance avec châssis, blanc échelle 1/110ème.
M 7 : Renault 1000kg fourgon, gris clair, échelle 1/110ème. Existe en porte-clef, référence M 57.
M 8 : Renault Dauphine avec châssis, vert, bleu foncé ou bordeaux, échelle 1/75ème.
Existe en porte-clef, référence M 58.
M 9 : Simca Ariane avec châssis, jaune ou gris clair, échelle 1/88ème.
Existe en porte-clef, référence M 59.
M 10 : Renault 1000kg ambulance militaire, avec châssis, kaki, échelle 1/110ème.
Les promotionnellesTrès recherché car rare, l'emblème de cette série, la mythique 4cv "CINZANO".
Des modèles publicitaires dont tout collectionneur aimerait avoir au moins un de ces modèles dans sa collection.- La 4 cv "CINZANO" distribuée sans boîte au cours d'un tour de France cycliste.
Référence 3/48 au 1/45ème, châssis en tôle noir, calandre six barres, couleur bleu, blanc, rouge, et les roues en zamac.- Le Renault Fainéant bleu marine "POTASSE D'ALSACE" au singulier sur la miniature et au pluriel sur la boîte, deux versions de roues et de décalcomanies.- La Frégate et la 4cv "CHOCOLAT KEMMEL".
- Le Renault 1000kg "PRIMISTERES" et sa boîte grise.
- Le Citroën HY "BRANDT" ex JRD.
- La Simca 1000 en série numérotée.
- La Citroën ID 19 break Ambulance municipale, en série numérotée.
- Les 2cv fourgonnettes "RENFORT 15 NYLON", "COMAP", "SUDO", "YACCO".
- Les Citroën HY "BONBEL" et "COMAP".
- L'Unic rail-route "KRONENBOURG".
- Le tracteur agricole SFV, référence 51 2007, Norev réveille la marque CIJ. Rééditées par Norev, les CIJ ne sont plus des miniatures "Made in France" mais
fabriquées en Chine.
Des modèles agréables, mais bien se souvenir qu'il ne s'agit que de copies.
Ce fabricant français produit des autos, camionnettes et semi remorques en matière plastique et tôle entre 1960 et 1975.
La société Sésame a vu le jour en 1884 à Saint Claude dans le Jura, spécialisée dans l’emboutissage,
la découpe et le pliage métallique.
La production de jouets reste ponctuelle et comme activité secondaire. Le prix de vente restera de 1 Franc pendant 15 ans.
Tous les modèles sont prévus avec un moteur à friction au départ, mais pour maintenir le prix de vente,
le moteur disparaît !
L’injection des miniatures plastique est confiée à une société d’Oyonnax dans l’Ain département voisin, la société Sésame se charge des pièces métalliques telles que les châssis, les plaques publicitaires et moteurs et enfin, les impressions sur le métal sont réalisées par une imprimerie à Auxerre.
De nombreux décors sont proposés même si seulement quelques modèles de véhicules sont créés. Dix millions de miniatures sont produites avant le choc pétrolier. La concurrence et les règles de sécurité de plus en plus contraignantes ont raison de l’activité des jouets Sésame en 1975.
Il existe des variantes avec pneus blanc ou noir et des modèles avec des montages panachés !