JS 2 |
Guy Ligier, né le 12 juillet 1930 à Vichy, est un ancien pilote automobile français. Il a participé à treize Grands Prix de Formule 1.
Il est plus connu pour avoir fondé sa propre écurie de course de Formule 1, Ligier, qui courut pendant les années 1970 à 1990. |
C'est plus l'histoire d'un homme que d'une marque automobile ! Guy Ligier, débute professionnellement comme apprenti boucher dans sa ville natale de Vichy. Déterminé à réussir, il épargne suffisamment pour acheter un bulldozer et se lancer dans le BTP. Il fonde avec des associés l'entreprise de travaux publics "Ligier Travaux Publics" à Vichy. Sportivement, Ligier devient champion de France d'aviron en 1947 et connaît une carrière méritante en rugby à XV : il est international en équipe de France B et militaire à la fin des années 1940. Guy Ligier rentre tardivement dans le monde de la compétition automobile. Il débute en 1964 en Formule 2 et dispute également des courses d'endurance avec quelques succès. En 1966, il accède à la Formule 1, sans résultats notables. Il revient en Formule 2 deux ans plus tard mais le décès de son ami proche Jo Schlesser lors du Grand Prix de France 1968 conduit Ligier a annoncer sa retraite de pilote. Il revient à la compétition en 1970 pour les 24 Heures du Mans à bord d'une voiture de sa conception, la JS1 (JS comme Jo Schlesser) et participe à diverses courses d'endurance avec ses propres voitures jusqu'en 1974. En 1976, les premières Ligier font leur apparition en championnat du monde de Formule 1. L'écurie est assez performante jusqu'en 1981, puis perd progressivement de sa superbe. En 1992, Guy Ligier décide de se retirer et de céder l'écurie à Flavio Briatore. Les Ligier arpentent les circuits jusqu'en 1996, avec un dernier sursaut marqué par l'unique victoire d'Olivier Panis au Grand Prix de Monaco. En 1997, le pilote français Alain Prost, rachète l'écurie qui devient Prost Grand Prix, elle sera mise en liquidation judiciaire en 2002. Ligier constructeur En 1969, ayant gardé ce désir de fabriquer des engins de course, Guy Ligier se lance seul dans l’aventure. C’est cette même année qu’est présentée au Salon de l’Automobile à Paris la JS1. En mémoire de Jo Schlesser, les futures Ligier porteront la dénomination JS. Destinée à la compétition, la JS1 reçoit un moteur Ford Cosworth et Guy Ligier la présente au cinquante sixième Salon de l’Automobile de Paris. Sa carrosserie a été dessinée par Frua sur les instructions de Guy Ligier. Trois exemplaires de la JS1 sont construitent, d’abord équipés de Cosworth FVC 1790 cm3, puis pour le Tour Auto de 1970, du V6 Ford de la Capri 2,6l. Si ces quelques voitures abandonnent, Guy Ligier remporte quelques succès sur piste avec sa JS1 à Albi et à Magny-Cours. Trop sportive pour les clients et trop sage pour jouer la gagne, c’est un modèle qui marche peu. C’est avec la JS2, une élégante GT, qu’il devient véritablement constructeur en 1971. En 1972 et 1973, la JS2 est engagée en compétition mais sans succès. Le rachat des Chevrons par Peugeot, suivi de la vente de Maserati à De Tomaso, sonne le glas de la JS2. Sans moteur, Ligier est au plus mal, d’autant que l’entreprise de travaux publics vient de déposer le bilan. Parallèlement à son engagement dans le sport automobile, la marque Ligier se lance dans la conception de voiturettes en 1980. |
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