HISTOIRE DE LA MARQUE
René Panhard (184-1908)
Né à Paris en 1841, René Panhard fut un des pionniers de l'automobile et fonda une des plus anciennes et glorieuses entreprises du secteur : la Société Panhard et Levassor. Après avoir obtenu son diplôme d'ingénieur, Panhard entra chez Périn, une petite usine qui construisait des machines à bois. En 1872, il fut rejoint par Emile Levassor", un ancien camarade d'études, et, à la mort de Périn en 1886, les deux amis prirent le contrôle de l'entreprise, dont la raison sociale fut changée en Panhard et Levassor. |
Emile Levassor (1843-1897) Emile Levassor est né à Marolles-en-Hurepoix. Brillant élève, il obtient à l'âge de vingt et un ans un diplôme d'ingénieur de l'École centrale des Arts et Métiers de Paris. Après avoir travaillé à Courbevoie dans une fabrique de roues, il entre en 1872 à la société Périn-Panhard, fabriquant des machines pour le travail du bois. Après la disparition de Périn, l'entreprise change sa raison sociale en Panhard & Levassor et, tout en continuant la construction de machines à bois, elle produit les moteurs Deutz. Après avoir épousé Louise Sarazin, veuve d'Edouard Sarazin qui avait été en relation commerciale étroite avec Gottlieb Daimler, Levassor entreprend avec Panhard la construction d'une voiture à moteur Daimler. C'est ainsi qu'en 1890 débute l'activité automobile de la célèbre firme Panhard & Levassor qui va durer jusqu'en 1965. |
En 1891, les deux associés sortent une voiture Daimler à bicylindre. Au cours des premières années du XXe siècle, la firme Panhard et Levassor fonde sa publicité sur une participation active à tous les événements mondains et sportifs. Elle adopte également de nombreuses innovations techniques très marquantes qui restent longtemps à la base de la production Panhard. Parmi ces innovations, la plus importante est l'adoption du moteur à fourreaux conçu par Charles Knight et mis au point, au début des années vingt, par le technicien Krebs. L'introduction du moteur sans soupape permet également de se libérer de la dépendance de la Daimler Motoren Gesellschaft.En 1925, une 20 CV de 4,8 litres conquiert le record du monde de l'heure avec une moyenne de 185,773 km/h. En 1929, est conçue la barre Panhard, une barre stabilisatrice antiroulis, qui est encore utilisée dans la suspension arrière de nombreux autres véhicules à essieu rigide partout dans le monde. Les modèles CS et DS de 1929 évolueront vers les Panhard Panoramic en 1934. On retrouve, en 1936, le moteur à fourreaux sur un des plus intéressants modèle Panhard, conçu par Louis Bonier et par l'ingégnieur Pasqualin. Il s'agit de la Dynamic, une voiture de conception très avancée. Mais, alors que l'entreprise se ressentait encore de la crise, la guerre désormais proche limite la fabrication de ce nouveau modèle. Après la Seconde Guerre mondiale, Panhard produit des voitures légères comme les Dyna X, Junior, Dyna Z, PL 17, qui deviendra simplement la 17, et enfin l'ultime Panhard : la 24. Les moteurs sans-soupape rendus obsolètes par les progrès des moteurs classiques sont abandonnés. Après la guerre, Panhard change sa politique pour produire des voitures économiques très rapides avec la gamme Dyna. Plusieurs constructeurs de voitures de petites séries utilisent des éléments mécaniques Panhard comme D.B. en 1948, Veritas en 1950, Marathon en 1954 et Arista en 1957. En 1958, la carrosserie tout acier est généralisée. En 1955, Citroën prend une participation dans la firme avant de l'absorber dix ans plus tard. |
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